L'emblématique refuge du GoÛter

JFM
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L'emblématique refuge du GoÛter

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News sur le refuge du Goûter, ce refuge emblématique de la FFCAM.
Les gardiens du refuge du Gouter, Amélie Faure et Thomas Duconseille, n’ont pas été prolongé dans leur fonction par la FFCAM. Pour rupture du contrat de confiance précise George Elzière…
En 2015 :
1. l’Autorité de la concurrence a annulé l’accord préfectoral qui assurait 24 places aux guides des compagnies de Saint-Gervais et de Chamonix en contrepartie de leur présence pour assurer une mission de sauvegarde.
2. le Syndicat National des Guides (SNGM) s’est retiré de la gestion des réservations pour les professionnels en raison du conflit entre guides indépendants, guides membres des compagnies sus-citées et guides travaillant en agences spécialisées.
3. Désormais, la FFCAM gère les réservations de tous les usagers. Huit compagnies de guides locaux assurent la sécurité par leur présence au refuge, contre rémunération. La compagnie des guides de Chamonix et celle du Val Montjoie (Saint-Gervais – Les Contamines) ne bénéficient plus de leurs quotas ancestraux.
Les dangers de l’accès au refuge ont contraints à 25 jours de fermeture en 2015. Il n’y a eu que 6200 nuitées contre un peu plus de 8000 les deux précédents exercices. Le manque à gagner pour la FFCAM serait significatif. Or ce refuge qui a coûté 7,5 Millions d’euros est dimensionné pour une activité annuelle de 9500 nuitées. Cette diminution d’activité pose problèmes: le Goûter devait contribuer au financement des travaux d’autres refuges moins fréquentés et au remboursement de lourds emprunts. Or, vu l’évolution climatique, les épisodes de sécheresse majorant le risque de chute de pierres sur l’accès au refuge depuis Tête Rousse sont amenés à devenir plus fréquents. Nouvelles fermetures estivales à craindre?
L’insertion environnementale du bâtiment s’est avérée difficile. Mais Raymond Courtial, en charge du patrimoine bâti à la FFCAM, indique que 95 % des problèmes sont résolus. L’assainissement grâce à une mini-centrale dérivé de celle des sous-marins serait enfin maîtrisé, ainsi que la ventilation de la cuisine. Le fondoir à neige fonctionnerait mieux, évitant le recours à l’héliportage d’eau cette année. Par contre le co-générateur qui assure la production d’énergie avec le solaire thermique et le photovoltaïque, fonctionne toujours au fioul. Le ministère de l’Écologie n’a toujours pas donné l’autorisation d’utiliser pour son fonctionnement le colza. Il semble néanmoins que la présence à demeure d’un technicien sur place aux côtés des gardiens pour assurer la maintenance des installations techniques du refuge ne soit sous peu plus nécessaire.
Informations extraites de l’article d’Antoine CHANDELLIER publié le 03/12/2015 à 06h06 dans le Dauphiné Libéré.
JFM
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