Refuge de l'Aigle

Les discussions sur l'alpinisme en général, les événements en région parisienne ou ailleurs.
Aurélien

Message par Aurélien »

Dans le cas de la mise en place de deux refuges, j'avais pensé à un gardiennage alterné : mi saison à l'aigle (ski de randonnée) et en pleine saison au col du bec, qui est en effet seulement accessible l'été. Cela permettait d'être au bon endroit au bon moment et allégeait les charges financières.

Mais cela était sans compter sur l'avis du parc national qui n'est plus favorable à une construction en site vierge et qui préfère que l'intervention se fasse aux abords du refuge de l'aigle. J'ai donc changé mon fusil d'épaule, mais je suis toujours preneur d'avis.

Aujourd'hui, je m'oriente vers une rénovation du refuge existant (pouvant être complètement autonome) couplé à une extension d'une quinzaine de couchages et d'une zone réservé au gardien enfin confortable.
L'autonomie énergétique serait totale (élec) et un système de purification de l'eau glaciaire (UV) serait mise en place pour limiter les besoins en eau potable. Les ressources manquantes seraient donc d'ordre alimentaire (ce qui n'est pas une mince affaire!).

Tout avis sur des besoins nouveaux ou toutes envies sont les bienvenus!
Encore merci.
Hugues

Message par Hugues »

J'ai lu l'opinion du regrété Chapoutot sur ce sujet. J'étais plutôt partisan du projet du CAF mais son point de vue que je ne connaissais pas est intéressant: nouveau refuge plus bas (mais la faisabilité au col du bec est-elle réellement assurée ?), gardé et destiné aux gens qui montent faire la meije orientale ou le doigt de dieu, ancien refuge conservé comme refuge "de secours" non gardé pour ceux qui terminent tardivement la traversée de la meije. Le problème, c'est que bon nombre de ces gens là préféreront peut-être descendre jusqu'au nouveau refuge (à la descente, 400m ce n'est qu'une demi-heure de plus) car ils pourront se faire servir un repas sans avoir à emporter réchaud et nourriture). La nuit au refuge de l'aigle après la traversée est d'ailleurs parfois prévue d'emblée (mais dans ce cas là réservée je suppose). En été, le problème actuel risque donc d'être reporté 400m plus bas...
Au printemps, où la fréquentation est également importante si je ne me trompe (c'est un paramètre assez nouveau - 20/25 ans max. ? - par rapport à l'âge du refuge), je ne suis pas sûr que ce refuge bas serait facilement accessible à ceux qui font le tour de la meije à skis (vire rocheuses enneigées, d'ailleurs l'itinéraire à skis qui passe par le glacier du tabuchet est différent de celui d'été). Le risque serait donc de ne rien régler à la situation actuelle à cette saison.

L'argument du CAF était de ne pas suréquiper la montagne avec un deuxième refuge et éviter la surfréquentation d'un lieu fragile. Deux petits refuges dont un non gardé (l'ancien) sont peut-être quand même acceptables.

Quelque soit le projet qui sera finalement validé, le nouveau refuge fera partie des petits refuges en altitude qui sont les plus sympas surtout si la vue est belle (Promontoire par ex.). Le confort excessif et donc les douches doivent être évités pour conserver un caractère refuge plutôt que hotel. Au-delà d'une douzaine de places, le gardiennage semble justifié. 20 couchettes par dortoir paraissent un maximum, 10-15 c'est mieux évidemment.

Par contre pour des refuges plus bas en altitude facilement alimentables en eau courante et fréquentés par des randonneurs qui passent plusieurs nuits d'affilée de refuge en refuge (ex: refuge de l'alpe de villard d'arène), un peu plus de confort (toilettes intérieures et douches) peut-être est justifié.
Aurélien

Refuge de l'Aigle

Message par Aurélien »

Bonjour,

Je suis étudiant en architecture en dernière année, et je m
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