LA PHYTOLAQUE

indiana jones

même pas peur le mauvais

Message par indiana jones »

te mêles pas de ça le mauvais c'est une affaire d'homme, sinon tu vas tater du fouet mon biquet.
oui la nature est mauvaise et je vas le démontrer à quelle point ellle est mauvaise et mécha,nte et même quelle ainterêt à se tenir tranquille sinon...
le mauvais

Message par le mauvais »


Indiana c'est pas la nature qui est mauvaise, mais ton dernier film

Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal

qui est nul !



gidé

Message par gidé »

Comme nous le fait justement remarquer MDG dans les deux messages ci-dessus, il faut toujours indiquer ses sources !
Mais laissons les américains à leurs occupations : chez Tournesol non plus, tout n'est pas à rejetter...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_ ... _Tournesol

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MDG
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Message par MDG »

Gidé nous rappelle que ces choses "envahissantes" venues d'Amérique ne sont pas toutes à rejeter. Et il y en a beaucoup, comme on peut le voir par exemple à la page http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_ ... A9ricaines.

Curieusement, on n'y trouve pas le macdo. Normal puisqu'à l'origine, hamburger ou hot-dog sont des spécialités allemandes. Mais McDonald's les a internationalisées. Et si vous aimez cela, alors voici une recette qui peut-être vous intéressera : http://www.youtube.com/watch?v=AwSGswKSTPc.

Miam-miam !
indiana jones

Message par indiana jones »

vous voyez bien que la nature est mauvaise sinon elle aurait pas inventé des plantes toxiques et qui causes que du malheur.
et la miss marylise t'as pas grand chose à faire que recopier des textes de bouquins,t'as du pot que ton article il ne fait pas plusieurs pages. c'est pas comme cele que tu vas éradiquer les monstres phytolatiques.
pour répondre à mdg qui à l'air aussi d'être un chercheur en livres,c'est faux tout ce qui vient de chez nos frères Américains n'est pas mauvais...c'est une question de point de vue et de goûts.
allez à la revoyure
gidé

Message par gidé »

Rajoutes donc à ta liste l
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MDG
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Message par MDG »

Henry David Thoreau, né David Henry Thoreau le 12 juillet 1817 à Concord (Massachusetts) où il est mort le 6 mai 1862, est un essayiste, philosophe, mémorialiste et poète américain.
Suite à la page http://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_David_Thoreau

J'aime bien le texte communiqué par Marylise.
Mais retenons qu'il date d'un siècle et demi, et que depuis, cette plante venue d'Amérique apparaîtrait aujourd'hui chez nous envahissante. Comme d'ailleurs beaucoup d'autres choses venues de là-bas...

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Miam-miam !
SuperMilou
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Message par SuperMilou »

Ce sujet qui a été déposé initialement dans "site web" n'ayant pas grand chose à voir avec l'informatique du Club a été déplacé en "Informations" mais n'est-ce pas une jolie réponse au fil de discussion "Chasse aux phytolaques" ?
Marylise
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LA PHYTOLAQUE

Message par Marylise »


Extrait de "Balade d'hiver couleurs d'automne" de Henry David Thoreau
" et chez d'autres encore, c'est la tige qui est la fleur principale ou la partie qui porte les fleurs.
C'est d'ailleurs le cas , en particulier, du raisin d'Amérique ou phytolaque (Phytolacca decandra). Certains pieds qui poussent sous nos falaises ne sont pas loin de m'éblouir par leurs tiges pourpres, à cette époque et au début de septembre. Ils présentent autant d'intérêt à mes yeux que la plupart des fleurs et comptent parmi les fruits les plus importants de l'automne chez nous. Chez la phytolaque, tout est fleur ( ou fruit) en raison même de la surabondance de couleur : tige, branche, pédoncule, pétiole, et même les feuilles veinées de pourpre, qui finissent par adopter une teinte jaunâtre. Ses racèmes cylindriques de baies de diverses nuances, qui vont du vert au violet foncé, de six ou sept pouces de long, retombent gracieusement de tous côtés, offrant un véritable banquet aux oiseaux. Et même les sépales qui restent après que les oiseaux y ont cueilli les baies sont d'un rouge vif laqué, avec des reflets couleur de flammes carmines, qui vaut largement tout ce qui se trouve dans le genre - tout embrasé de maturité. D'où le suffixe lacca,qui vient de lac ("laque"). La plante porte en même temps des boutons, des fleurs, des baies vertes, dont certaines mûres, d'un beau violet foncé et ces sépales qui ressemblent à des fleurs.
Nous aimons voir du rouge dans la végétation de la zone tempérée.C'est la couleur des couleurs. Cette plante parle à notre sang. Elle exige un soleil radieux pour lui permettre de montrer le meilleur d'elle-même, et il faut la voir en cette saison de l'année. Sur les flancs des coteaux bien exposés, ses tiges sont mûres dès le 23 août. A cette date, j'ai marché dans un beau massif de ces plantes, de six ou sept pieds de haut, sur le flanc de l'une de nos collines, où elles mûrissent tôt. Au niveau du sol, elles étaient d'un pourpre profond et vif, arborant une floraison qui contrastait avec les feuilles d'un vert encore clair.C'est l'un des rares triomphes de la Nature que d'avoir produit et porté à sa perfection une telle plante, comme si cela suffisait à faire un été. A quelle parfaite maturité elle parvient! C'est l'emblème d'une vie réussie s'achevant par une mort qui n'intervient pas de façon prématurée, un ornement de la Nature. Si seulement nous pouvions mûrir aussi parfaitement, racines et branches, en rayonnant au plus fort de notre déclin, comme la phytolaque ! Je dois avouer que je suis enthousiasmé par la contemplation de cette plante. J'en coupe une pour m'en faire une canne, car j'ai envie de la manier et de m'appuyer dessus. J'aime presser les baies entre mes doigts et voir leur jus me tacher la main. Marcher au milieu de ces fûts de vin pourpre dressés et branchus, qui conservent et diffusent une teinte rougeoyante de coucher de soleil, les goûter du regard l'un après l'autre, au lieu de compter les tonneaux sur un quai de Londres, quel privilège ! Car les vendanges de la Nature ne se limitent pas à la vigne. Nos poètes ont chanté le vin, produit par une plante étrangère que, pour la plupart ils n'ont jamais vue, comme si les plantes de chez nous ne contenaient pas plus de jus que ces hérauts. C'est tellement vrai que certains ont appelé cette plante le raisin d'Amérique et, quoique native d'Amérique, son jus est utilisé dans certains pays étrangers pour réhausser la couleur du vin, si bien que nos rimailleurs pourraient bien célébrer les vertus de la phytolaque sans le savoir. Il y a ici assez de baies pour repeindre de neuf le ciel de l'ouest et fêter les Bacchanales si le coeur nous en dit. Quelles flûtes feraient ses tiges sanguines pour accompagner cette danse ! C'est vraiment une plante royale . Je pourrais passer le soir de l'année à musarder au milieu des tiges de phytolaque. Peut-être que, dans ces massifs, une nouvelle école de philosophie ou de poésie finirait par naître. Cela dure pendant tout le mois de septembre."
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