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Grande Traversée du Massif Central à VTT (GTMC)

Ca fait des années que cette longue traversée occupait mon esprit : qu'est ce que j'ai pu en rêver.

Retrouvez toutes les photos de ce voyage dans l'album

Ca fait des années que cette longue traversée occupait mon esprit : qu'est ce que j'ai pu en rêver.
L'année dernière, je n'avais pu la faire le topo étant épuisé (à la place, j'avais fait le très intéressant tour du Lot.
Cette année, la chance m'a souri puisque Chamina a sortie une version réactualisée du topo : https://www.chamina.com/.
Et me voici donc en avril, le nouveau topo dans les mains à trouver le meilleur découpage des étapes pour parcourir les 680 km et 12 000 m de dénivelées positives reliant Clermont-Ferrand à Sète.
Certaines sections sont vraiment sauvages et l'hébergement est difficile à trouver; oui, je ne vous l'ai pas encore dit : portage minimum suite à quelques déboires lors du tour du Lot. Cette année, rien de superflu : au départ, le sac faisait 5 kg tout mouillé.

Départ en voiture de Paris de nuit pour arriver à 7h30 à Clermont, parking près de la gare, j'avale difficilement ma portion de céréales et le ventre un peu noué, je pars pour l'aventure.
Pourvu que je n'ai pas d'ennui mécanique ou que je ne me blesse pas, ca serait vraiment galère !

Petit à petit on s'extrait de Clermont, qu'on domine :


L'itinéraire passe au pied du Puy de Dôme :






Il fait vraiment très chaud et les dernières heures de vélo sont vraiment difficiles. Le gîte est plus que bienvenue.
Ensuite, on se dirige vers Besse et ses pistes de ski de fond.
Pour rejoindre le village, un passage à gué s'est avéré un peu problématique :


J'accompagne un troupeau quelques minutes :




Les paysages sont superbes, au loin le Cantal saupoudré de ses récentes chutes de neige :


L'itinéraire parcourt le Cézallier : hauts plateaux perchés à plus de 1000 m. Je me dis que ca doit être pareil en Mongolie :


En tout cas, il reste de la neige :


Les villages principalement en granite semblent ne pas donner prise au temps :


En tout cas pour moi, c'est le beau temps.
Ensuite on arrive dans les Cévennes et attention les yeux : plus aucun balisage ! Jusqu'à maintenant, c'était irréprochable mais le parc des Cévennes n'a semble-t-il pas donné l'autorisation pour la GTMC. Pendant quelques centaines de kilomètres, il va falloir redoubler de prudence.
Ici, on passe en Lozère et ses pistes de ski de fond ultra-confidentielles :


Le relief est surréaliste, ici les aurochs du Giraldès me regardent avec étonnement :


Les monts Lozère, ca parait débonnaire mais il a fallu compter sur un vent très rétif ce jour là :


Une longue descente m'amène dans les gorges du Tarn qu'on suit un bon bout de temps :


Avant de remonter brutalement dans les Causses Méjean, ventées, dénudés.
Le sol est inculte, l'homme cultive les dolines :


Le point d'orgue de la traversée est à mon goût la montée au Mont Aigoual (1565 m).
Avant la montée, vue sur la barre des Cévennes :


Vue sur le chemin de montée qui va suivre toutes les crêtes jusqu'au sommet (les 2 antennes à droite) :


Un de mes plus beau souvenir de VTT, chemin magique, difficile et technique.

Ensuite une longue descente (12 km) nous permet de rejoindre les gorges de la Dourbie :


L'hébergement à Dourbies restera mon plus mauvais souvenir :


Ensuite, traversée des Causses du Larzac pour atteindre quelques heures plus tard Saint-Jean-de-Fos par une descente d'anthologie
Ca y est, on le sent, ici c'est le Sud :




Le soir, hébergement dans le magnifique gîte du CAF de Saint-Guilhem-le-Désert vidé de ses hordes touristiques :






Le lendemain, étape tranquille car je prends le train de Sète à Clermont vers 15h.
Passage par Montpellier, Palavas-les-Flots et Canal du Rhône à Sète. Là, c'est sûr, on est bien loin du Massif Central :








Le retour en train par le Cévenol me ramène bien à la réalité : voyage très inconfortable et plusieurs heures de retard mais paysages époustouflants. Quel dommage que la SNCF veuille supprimer cette ligne.
A Clermont, je me glisse au volant et laisse la voiture me ramener au bercail.


Pour toutes questions, contactez-moi via le KiFaiKoi.

Itinéraire parcouru du 7 au 13 mai 2008.

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