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Les lacs des Sept Laux

Vous allez lire le récit en images d’une grande première au CAF : le week-end à double niveau. Un seul et même itinéraire pour tous, mais deux vitesses !
Les photos sont de Gérard Corthier.

L’organisatrice du groupe « lent » : c’est une habituée de la montagne à vaches ; voyez la cloche autour de son cou !

 

L’organisateur du groupe « rapide » (à droite) : c’est un véritable chamois ; il en a l’agilité !

 

Envoyé par le Président du Club pour nous surveiller, voici l’hélicoptère de la Protection Civile :

 

Quelques nuages floconneux s’échappent des fonds des vallées :

 

On traverse le torrent du Pleynet à gué. Il n’y a pas trop d’eau, heureusement. Au mois de juin 2008, il avait fallu traverser pieds nus avec les chaussures autour du cou …


Le refuge des Sept Laux, au milieu des lacs, où nous attend une jolie et sympathique gardienne aux yeux bleus :

 


Reflets sur les eaux des laux (en patois local, on dit un lau, des laux, ce qui signifie un lac, des lacs) :




Alors, Luc, sont-ce des gneiss rubanés ou des leptinites roses ?

 

Phénomène de mimétisme architectural : la bergerie du lac du Cos se confond avec les pierres alentour :

 

La pente (en angle) pour monter au Col de la Vache est égale à l’arc tangente du quotient dénivelé/distance. La pente (en pourcentage) est égale au dénivelé correspondant  à une distance horizontale de 100m. Etant donné que la distance réelle jusqu’au col  est de 2,2km, et étant donné que le carré de l’hypoténuse est égal, si je ne m’abuse, à la somme des carrés des deux autres côtés, nous arrivons à un pourcentage de pente de … Ouf, on ne s’est pas trompé, on est arrivé au Col de la Vache :

 

Pourtant, à la descente, ce n’est pas du tout de la montagne à vaches. Jugez-en :

 

Un groupe de randonneurs, fier d’avoir repoussé ses limites :

 

Après le Col de la Vache, il ne faut surtout pas manquer le Pas de la Coche. Mais où est-il, dans ce désert minéral ? Il vaut peut-être mieux prendre un azimut !

 

Les herbes et les fleurs séchées au soleil exhalent leurs odeurs en cette fin d’été :

 

On se retourne vers le passé. Il n’en reste que le souvenir …

 

Là-bas, ce sont les grands glaciers de l’Oisans qui nous font de l’œil :

 

Et par là, c’est le retour :

 

Ce soir, nous serons à Paris. Mais au fond de nos yeux, nous garderons longtemps encore le souvenir de nos montagnes, et dans toutes les flaques des banlieues, nous verrons leur reflet.

Commentaires

1. Le jeudi 3 septembre 2009, 08:58 par Gerard Corthier

Ce fut un week end vraiment sympathique et l'idée de faire des marches "difficiles" mais à un rythme lent est excellente.
Merci aux organisateurs

2. Le jeudi 3 septembre 2009, 18:42 par Bernadette

Bravo pour les photos qui illustrent cet article ! Dommage que l'on ne voit pas plus souvent les photos de Gérard dans les albums du site et bien sûr, félicitations pour le blog lui-même.

Par contre je me demande si les gens qui montent "doucement" mettons à 300 m/h vont s'intéresser à une sortie de niveau soutenu, ils ne cliqueront peut-être même pas sur la fiche technique en se disant que ce n'est "pas pour eux" alors que sans doute, s'ils sont entrainés à marcher régulièrement, ils pourraient faire 1200 m de dénivelé positif, voire un peu plus, du moment qu'ils les font tranquillement.

Donc même si cela est expliqué dans la fiche, ils ne le sauront pas et passeront à côté d'une belle randonnée.

D'autant que je pense que ceux qui vont à cette allure sont ceux qui en général en Ile-de-France pratiquent le moyen ou le moyen +.

Enfin bon, encore une belle rando !

3. Le jeudi 3 septembre 2009, 21:58 par Martine

Oui, Gérard fait de très belles photos.

Pour ce qui est du niveau, j'étais obligée de mettre cette sortie en SO, sinon certains participants auraient pu ne pas pouvoir suivre du tout. J'en ai fait l'expérience l'année dernière.
Ceux qui sont venus en marchant "lentement" (la moitié du groupe environ) l'ont fait après m'avoir téléphoné et parce qu'ils se sont dits : "puisque Martine le fait, alors je pourrai le faire".
Mais cette rando est un peu atypique. Toutes les randos de niveau soutenu ne peuvent pas se faire à rythme lent. Car alors on risque de ne pas pouvoir terminer dans la journée !

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